La pleine conscience n'est pas une solution anti-stress express, ni une recette miracle pour le bonheur, ni un culte de la pensée positive.
La pleine conscience fait partie des clés pour comprendre l'origine de la souffrance et les habitudes mentales qui nous détournent de la paix et du présent.
Elle nous ouvre les yeux sur nos liens universels, comme la peur, la peine et la douleur, pour nous inviter à la compassion envers nous-mêmes et les autres.
Elle amène à la reconnaissance de notre unité dans notre humanité.
La connaissance de soi mène à la connaissance de l'autre, et des ponts de bienveillance et de compréhension s'érigent tranquillement.
La connexion à soi n'est pas un repli, c'est une expansion.
Une ouverture au monde qui part de l'intérieur.
La pleine conscience nous remet en contact avec la vie et la réalité.
Des fois, cette réalité est lourde. Mais, au lieu de la nier ou d'y résister, on apprend à la regarder dans le blanc des yeux. On apprivoise la noirceur, à notre rythme, avec courage et douceur.
Et, lentement mais sûrement, l'acceptation transmute la lourdeur en légèreté.
